&&. Miss Matthiews *

C'était un beau dimanche matin. Il faisait particulièrement chaud, et une brise légère soufflait sur Beverly Hills. Le soleil venait de se lever, et la ville retrouvait peu à peu son action, le va et vient d'habitants ...

Taylor était encore au lit, allongée sur le dos, à fixer une fissure au plafond. Elle faisait cela depuis bien longtemps déjà, en espérant se rendormir, mais en vain. Elle avait l'habitude de se lever vers une ou deux heures de l'après-midi - Eh oui, rester toute la nuit à faire la fête dehors, ça avait des conséquences - mais ce jour-là, rien à faire. Elle s'était réveillée aux aurores { vers sept heures et demi } et elle n'arrivait plus à se rendormir. La rouquine finit par abandonner, et se redressa sur son lit en regardant autour d'elle. Sa chambre n'avait absolument pas changer: aussi bordélique que la veille au soir. Eh oui, chaque matin Taylor se réveillait dans l'espoir qu'il y ait eu un miracle et que sa chambre soit propre, mais elle découvrait chaque objet à l'endroit où elle l'avait laissé. Bref, la belle quitta les draps chauds & le matelas confortable pour se diriger non sans difficulté vers la porte. C'était une tâche ardue, de se rendre à la porte, avec tout ce qu'il y avait sur le sol. Son linge traînait par-ci par-là, Ses livres s'empilaient d'un côté, et une centaine d'autres objets inutiles couvraient chaque centimètre carré du plancher, rendant l'accès à la porte très difficile.

La belle arriva à la porte, puis marcha tranquillement jusqu'à la salle de bain. Elle était vêtue de sous-vêtements seulement, mais cela ne la gênait pas, et cela ne gênait certainement pas son coloc ! D'ailleurs celui-ci dormait, et ponctuait le silence de quelques ronflements sonores. Taylor entreprit de se préparer. Elle savait exactement où elle irait : au centre commercial. Elle se maquilla légèrement donna deux ou trois coup de peigne à ses cheveux sublimes, et revint à sa chambre, où elle sélectionna des vêtements dans le fouillis sur le sol. Elle ressortit de sa chambre vêtue de ses jeans True Religion favoris ainsi qu'une camisole moulante au décolleté plongeant, son sac Coach à la main et ses lunettes Versace sur le nez.

Taylor sortit de l'appartement pour se rendre dans les rues de Beverly Hills, où il y avait déjà une masse de personnes pressées ou non, qui déambulaient les rues vers des endroits divers. Cette magnifique ville le matin était une toute nouvelle découverte pour Taylor, qui elle se trouvait sous les draps à cette heure, enfin d'habitude. Elle décida de marcher jusqu'au centre commercial, et heureusement qu'il n'était pas trop loin, sinon ses ballerines lui auraient donné de vilaines ampoules au pieds. Elle arriva à destination et fila vers un de ses magasins préférés: le magasin de musique. Un CD qu'elle attendait depuis des siècles venait de sortir, et Taylor devait absolument se le procurer.

La rouquine arriva dans son havre de paix et la musique rock qui jouait emplit ses oreilles. En chantant doucement la chanson qui jouait, Taylor se dirigea vers le rang des nouveautés où elle trouva sans peine l'album qu'elle cherchait. Alors qu'elle allait se retourner pour partir vers la caisse, Taylor aperçut des séries de disques qu'elle voulait, en vente. Elle les saisit et retourna vers la caisse avec sept CDs en main. Elle fit tranquillement la file, puis ce fut son tour. Elle déposa les CDs sur le comptoir et fouilla dans son sac à la recherche de son porte-feuille pour payer le prix minuscule de cent vingt dollars. Taylor ne trouvait pas son porte-monnaie.

* Nan, c'est impossible! *

Elle déposa son sac sur le comptoir et chercha de nouveau, mais il fallait se rendre à l'évidence: son porte monnaie n'était pas là, elle avait du l'oublier dans son appartement. Elle fronça les sourcils en poussant un petit gémissement. Elle retourna son sac Coach à l'envers pour en vider le contenu sur le comptoir, mais son porte-feuille était bel et bien invisible. Elle fourra ses affaires dans son sac et soupira. Elle s'excusa auprès de la caissière. En plus c'était une fille! Si c'était au mec, elle aurait pu lui faire du charme pour qu'il la laisse filer, mais non !

« Rhaa, j'imagine que je doit aller les remettre en place » dit-elle avec l'envie de pleurer. C'est à ce moment précis que quelqu'un vint à sa rescousse ...